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Quelques bois sculptés polychromes du Musée de Cádiz

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Année 1969 5 pp. 443-449
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VARIÉTÉ

QUELQUES BOIS SCULPTÉS POLYCHROMES DU MUSÉE DE CADIZ !

L'art musulman d'Occident surprend dès l'abord par d'étranges contrastes. Aux monuments hérités du Moyen Age s'opposent par leurs couleurs vives et presques criardes les œuvres les plus récentes de l'art traditionnel. Et si l'on se reporte aux décors anciens eux-mêmes, d'autres contrastes surgissent sans résoudre pour autant le problème de leur polychromie originelle.

Comment définir le système de composition décorative qui s'exprime dans les monuments mérinides ou nasrides? Entre les pavements ou les lambris de céramique émaillée (zellij), riches d'une élégante polychromie, et des plafonds le plus souvent entièrement peints s'étend une zone qui paraît renoncer ou presque aux ressources de la couleur. Elle est occupée par des plâtres sculptés auxquels se mêlent des linteaux et des semelles de bois; les taches claires des plâtres et les bruns sombres des bois n'opposent plus aujourd'hui que deux registres monochromes.

Toutefois, dans plusieurs médersas, sous des galeries ou dans des couloirs, les ornements se trouvaient plus ou moins à l'abri des intempéries; on y relève ainsi des traces de peintures bleues et rouges. Mais elles se limitent à des fonds sur lesquels se détachent des motifs épigraphiques et floraux exempts de couleur.

A l'Alhambra ou à Chella, certains plâtres sculptés ont encore des traces de peinture qui s'appliquent cette fois non seulement aux fonds mais à l'ensemble du décor. Ce sont des bleus, des rouges, des violets et des bistres. Toutes ces teintes sont pâles sans que l'on puisse dire si cette discrétion est originelle ou si l'action du plâtre a fini par affaiblir la couleur.

Il semble que les restes d'un monument disparu, la médersa de Ceuta. puissent apporter quelques nouveaux éléments de réponse à la question qui nous reste pesée. Le souverain mérinide Abu l'Hasan avait tenu par cette fondation à marquer l'emprise de la dynastie marocaine sur la ville du détroit. L'édifice, achevé en 1346-1347, devait être de qualité car maints

Qu'il me soit permis de remercier ici Mme Blanco de Torrecillas et M. le Professeur Bermûdez Pareja qui ont bien voulu m'ouvrir leurs collections et faciliter mon travail autant qu'ils le pouvaient.

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